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Technikart SuperCannes : La Voix du stagiaire

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Technikart SuperCannes : La Voix du stagiaire
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Pour le #10 et dernier numéro du quotidien cannois Technikart Super-Cannes, Florian Hadjadje, étudiant EICAR en 3e année de Réalisation cinéma & télévision et stagiaire au magazine pendant le festival, a eu carte blanche !

Billet « La Voix du stagiaire »

C’était mon premier Cannes. Dix journées viennent de s’écouler. Dix journées à se lever à l’aurore et traverser Cannes à pied alors qu’on a encore en tête les songes de la (courte) nuit passée. Grimper et descendre des côtes sous un soleil de plomb puis attendre dans la queue pour accéder au premier film de la journée, cette putain de séance de 8h30.

Découvrir l’immensité du Grand Théâtre et être plus impressionné que lorsqu’on est rentré la première fois dans la salle Henri Langlois de la Cinémathèque Française. Voir des films à la chaîne, en voir tellement qu’on en arrive à avoir besoin d’une dose quotidienne de plus en plus élevée. Deux puis trois puis quatre… puis ne pas réussir à se lever le lendemain matin.

©Florian Hadjadje

Rentrer à quatre heures du matin après s’être détendu grâce à la douceur de la nuit cannoise, se coucher avec de belles images en tête et l’espoir de voir encore mieux le lendemain. Marcher en mode automatique pendant que l’esprit dort encore et que le corps marche, guidé par un sauvage besoin cinéphile. Regarder les films dans un état d’esprit complètement différent, l’état d’esprit cannois, embrumé par la fatigue, transcendé par l’effervescence du public. Il y a ce moment puissant où on sent le sol se dérober sous nos pieds, ce moment où on est projeté dans la tempête festivalière, où notre corps et notre esprit subissent avec grand plaisir.

Être bouleversé par un film, Okja et Hikari pour ma part, être énervé par un autre, (pas de titre, les mecs de Technikart m’en voudraient). Puis rentrer à la rédaction parce qu’il faut bien travailler. Appeler les critiques et journalistes pour leur demander leurs avis sur les films de la journée, chercher des sujets, des infos, des photos. S’essayer à écrire, échouer, recommencer. Apprendre et grandir pour quitter progressivement mes dix-neuf ans…

Prendre son pied comme pas permis, triste de savoir que ça se termine mais heureux d’avoir été au bout. Découvrir du Cinéma, rencontrer des gens merveilleux et se sentir vivant.

Bref, c’était mon premier Cannes.

À retrouver dans le quotidien Technikart SuperCannes #10

©Florian Hadjadje

Retour sur mon stage chez Technikart

En tant que stagiaire au sein de Technikart pour le quotidien SuperCannes, j’avais trois missions principales.

Je devais, chaque soir, appeler une liste de critiques et journalistes pour leur demander leurs avis sur les films et autres événements du festival afin de remplir notre tableau des étoiles quotidiens. Ainsi, tous les jours, j’avais au téléphone Christine Masson de France Inter, Vincent Malausa des Cahiers du Cinéma ou Nicolas Schaller de L’Obs. J’étais aussi en contact avec Emma Jones de la BBC… Je m’entendais bien avec eux.

Chaque jour j’avais aussi pour mission d’éplucher les réseaux sociaux et la presse pour dégoter des informations amusantes, croustillantes, intéressantes, sur le festival ou le cinéma, qui pourraient servir à des rubriques. Ainsi, tous les jours, j’annonçais qu’il s’était passé ça, qu’il y avait telles ou telles photos ou telle déclaration, et très souvent le responsable de la rubrique me disait « ah oui ça c’est bien ! J’ai une idée, cherche-moi ça et ça… ». Et je repartais fouiller le net pour trouver de quoi nourrir son idée.

Enfin, tous les jours, je cherchais des photos et images pour illustrer les petites rubriques (pas les critiques ou interviews, là c’était le directeur artistique qui s’en chargeait). Parfois j’étais libre de choisir l’image en fonction de ce qui était écrit, parfois j’avais des demandes très précises. A un moment, je devais trouver un libanais très accueillant devant l’entrée de son restaurant. Impossible… Mais très amusant que de chercher des photos de Jacques Attali grimaçant ou de Thierry Frémaux au restaurant.

©Florian Hadjadje

Une fois, on m’a proposé d’écrire un petit texte pour une petite rubrique. Exercice difficile qui n’a pas marché. Au début, j’avais aussi essayé de trouver un titre pour la rubrique de Jonathan Broda [professeur à l’EICAR et chroniqueur pour Technikart durant le Festival de Cannes], le Cannal Historique. Ce titre-là n’est pas de moi mais c’était sympa d’essayer de faire des jeux de mots avec Cannes et Histoire.

Concernant les films, j’étais libre. Le matin et en début d’après-midi j’allais voir les films que je voulais et je devais être à la rédac’ à 16h30. On m’a demandé une seule fois d’aller voir un film en particulier, c’était The Rider à la Quinzaine.

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